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van Gogh

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Je m’appelle Vincent Van Gogh. Je suis né le 30 avril 1853 à Zundert en Hollande, dans la campagne froide et brumeuse du Brabant à trente kilomètres d'Anvers

Mon père était pasteur et plusieurs de mes oncles marchands d'art et ma mère était une femme douce au tempérament d'artiste

Je suis né le jour anniversaire de la mort de mon frère Vincent, qui était mort-né. Chaque dimanche pour me rendre à la messe je passais devant une tombe sur laquelle mon nom est gravé, ce qui ne manquait d’augmenter mon pessimisme naturel

J’avais trois soeurs et un frère, Théo, qui me soutiendra toute ma vie

J’ai fréquenté l'école du village où j’ai appris l'allemand, l'anglais et le français qui deviendra plus tard ma langue quotidienne

A cette époque les enfants devaient travailler et avec l’appui de mon oncle Vincent je suis, à 16 ans et pour deux ans et demi, devenu commis à la galerie Goupil de La Haye

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Je m’appelle Vincent Van Gogh. Je suis né le 30 avril 1853 à Zundert en Hollande, dans la campagne froide et brumeuse du Brabant à trente kilomètres d'Anvers

Mon père était pasteur et plusieurs de mes oncles marchands d'art et ma mère était une femme douce au tempérament d'artiste

Je suis né le jour anniversaire de la mort de mon frère Vincent, qui était mort-né. Chaque dimanche pour me rendre à la messe je passais devant une tombe sur laquelle mon nom est gravé, ce qui ne manquait d’augmenter mon pessimisme naturel

J’avais trois soeurs et un frère, Théo, qui me soutiendra toute ma vie

J’ai fréquenté l'école du village où j’ai appris l'allemand, l'anglais et le français qui deviendra plus tard ma langue quotidienne

A cette époque les enfants devaient travailler et avec l’appui de mon oncle Vincent je suis, à 16 ans et pour deux ans et demi, devenu commis à la galerie Goupil de La Haye

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J’ai beaucoup aimé La Haye. Je dessinais de petits croquis comme celui-ci que j’envoyais à mon frère pour le distraire

Mon travail était très apprécié et j’ai été muté à Bruxelles puis à Londres, toujours chez Goupil

Sur mon chemin vers Londres j’ai visité Paris

En septembre 1873, j’avais 20 ans, et j’ai loué une chambre chez Madame Loyer, la veuve d’un pasteur qui vivait avec sa fille Ursula. Je suis tombé amoureux d’Ursula et je suis même resté à Londres à Noël pour ne pas m’éloigner d’Ursula. Mais je n’ai déclaré mon amour qu’en juin 1874 et elle m’a envoyé promener car elle était fiancée à un précédent locataire de sa mère

Ce fut un gros choc et à partir de ce jour la qualité de son travail a diminué et, suite à ma déprime, je fus muté à Paris

Les Impressionnistes venaient de faire leur première exposition mais, déprimé, je reste solitaire et je ne m’intéresse pas aux arts

A Paris une exaltation religieuse calme ma douleur amoureuse et je lis sans répit la Bible

Je suis devenu un mauvais employé et je déclare à mes patrons, marchands d’art, « Le commerce des œuvres d’art n’est qu’une forme de vol organisé »

Viré de chez Goupil je deviens pour trois mois répétiteur dans une école près de Londres à Ramsgate

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J’ai envoyé ce croquis du square de Ramsgate à Théo. Il décrit l'école du pasteur Stokes qui m'emploie comme assistant

Je lis la Bible et les Oraisons Funèbres de Bossuet, ce qui m’impressionne fortement

Collectant mal l’argent des élèves qui ne paient pas je suis renvoyé et deviens aide prédicateur de juin à Noël 1876

Je veux devenir pasteur pour évangéliser les classes pauvres laborieuses

Je rêve d’aller porter la bonne parole parmi les mineurs car c’est par les ténèbres qu’on va vers la lumière « post tenebras lux ». Je prêche dans la banlieue de Londres ce que Jésus a enseigné « Heureux les affligés car ils seront consolés »

Mais épuisé je rentre à Etten en famille à Noël 1876 où mon père a été nommé pasteur

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J’ai envoyé ce croquis du square de Ramsgate à Théo. Il décrit l'école du pasteur Stokes qui m'emploie comme assistant

Je lis la Bible et les Oraisons Funèbres de Bossuet, ce qui m’impressionne fortement

Collectant mal l’argent des élèves qui ne paient pas je suis renvoyé et deviens aide prédicateur de juin à Noël 1876

Je veux devenir pasteur pour évangéliser les classes pauvres laborieuses

Je rêve d’aller porter la bonne parole parmi les mineurs car c’est par les ténèbres qu’on va vers la lumière « post tenebras lux ». Je prêche dans la banlieue de Londres ce que Jésus a enseigné « Heureux les affligés car ils seront consolés »

Mais épuisé je rentre à Etten en famille à Noël 1876 où mon père a été nommé pasteur

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Je m’appelle Vincent Van Gogh. Je suis né le 30 avril 1853 à Zundert en Hollande, dans la campagne froide et brumeuse du Brabant à trente kilomètres d'Anvers

Mon père était pasteur et plusieurs de mes oncles marchands d'art et ma mère était une femme douce au tempérament d'artiste

Je suis né le jour anniversaire de la mort de mon frère Vincent, qui était mort-né. Chaque dimanche pour me rendre à la messe je passais devant une tombe sur laquelle mon nom est gravé, ce qui ne manquait d’augmenter mon pessimisme naturel

J’avais trois soeurs et un frère, Théo, qui me soutiendra toute ma vie

J’ai fréquenté l'école du village où j’ai appris l'allemand, l'anglais et le français qui deviendra plus tard ma langue quotidienne

A cette époque les enfants devaient travailler et avec l’appui de mon oncle Vincent je suis, à 16 ans et pour deux ans et demi, devenu commis à la galerie Goupil de La Haye

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